Les Secrets de Dumbledore : la fin d'une trilogie (voire de la saga) ? (SPOILERS)

 
 

 
  Je vous l'avais promis : retour sur Les Secrets de Dumbledore, 3e volet de la saga des Animaux Fantastiques, à la fois spin-off et prequel d'Harry Potter même si, on va y revenir, elle a du mal à choisir entre les deux pour l'instant... Alors que vaut le film ? On va dire qu'il est dans la lignée du précédent : il y a du bon et du moins bon. Cela reste en tout cas un bon divertissement, que je trouve malgré tout un peu fainéant sous certains aspects. Il faut dire qu'on a attendu tellement longtemps ce film depuis trois ans et demi, contre deux ans entre les deux premiers, qu'on pouvait espérer qu'il comble nos attentes. C'était un peu mon cas, ayant imaginé beaucoup de choses sur ce film, pour finalement constater que j'étais peut-être allé un peu trop loin par rapport à ses ambitions. Mais rentrons dans le vif du sujet. ATTENTION SPOILERS

  Comme prévu, Dumbledore est le (co-)personnage principal de ce film (avec Norbert). Et ce dernier ne se dérobe pas en dévoilant enfin au grand public ses secrets sur son passé, évoqués dans le dernier tome de la saga HP, et confirmés ici. Le film débute ainsi directement avec Albus, qui se rend dans un salon de thé londonien pour y retrouver Grindelwald, dans ce qui sera sans doute leur dernier échange courtois avant de s'affronter aussi bien à distance que face-à-face, jusqu'à leur légendaire duel de 1945 que remportera Dumbledore. Albus lui présente notamment le Pacte de sang qu'il a récupéré à la fin du film précédent grâce à Norbert (ou plutôt son Niffleur Teddy). Comme on le voit dans les quelques extraits de cet échange dans la bande-annonce, les deux personnages évoquent leur passé commun, Grindelwald lui rappelant leurs ambitions passées tandis que Dumbledore juge son projet insensé et évoque enfin clairement son amour pour lui qui l'avait poussé à le suivre par naïveté. Grindelwald regarde alors les Moldus qui les entourent avec mépris et déclare qu'il mènera son projet à terme avec ou sans lui. 

  Outre leur amour passé, qui serait réciproque si on se fie à leur scène de duel final où ils posent chacun une main sur leur cœur respectif, le film revient également sur son histoire familiale et le destin de sa sœur Ariana, qui était bien une Obscuriale comme on pouvait le deviner depuis le premier film. Albus évoque cette histoire tragique à Norbert lorsqu'ils se retrouvent seuls à seuls à la Tête de sanglier, notamment le duel entre Abelforth et Gellert au cours duquel il a tenté de s'interposer, jusqu'à ce qu'un sort frappe Ariana et la tue. Comme dans le livre, on ne sait pas de qui provenait le sort qui l'a tué, laissant ce doute en suspens, et rendant cette mort plus tragique encore. Et bien que l'évocation de cette tragédie n'ait finalement pas été accompagnée d'un flashback comme on aurait pu s'y attendre, son récit par Albus, confessant son plus lourd secret à l'un de ses plus fidèles alliés (Norbert), n'en est pas moins touchant.

  L'autre révélation du film, qui cette fois était inconnue de tout lecteur de la saga puisqu'elle n'était pas évoquée dans les livres. concerne la véritable identité de Croyance, twistée par Grindelwald à la fin du film précédent. Au cours du film, Albus finit par retrouver Croyance à Berlin, avant de se battre avec lui. Avant cela, des indices nous étaient donnés lorsqu'on découvrait que ce dernier communiquait au château de Nurmengard via un miroir, dont le double se trouve être à la Tête de sanglier. Et son interlocuteur se trouve être Abelforth. Un miroir qui au passage rappelle celui que récupérera des décennies plus tard le frère d'Albus, et qui lui permettra de sauver le trio en leur envoyant notamment Dobby au Manoir des Malefoy. A ce moment, on devine qu'Abelforth semble plus proche de Croyance qu'Albus. Suite à leur combat dans la capitale allemande, qui est l'une des scènes fortes du film, Albus, tout en le neutralisant, utilisant son Déluminateur pour le combattre dans un univers inversé à l'abri du regard des Moldus, lui (et nous) révèle qu'il est bien un Dumbledore, mais pas son frère.

  On apprendra un peu plus tard, au détour d'un dialogue à la Tête de sanglier avec Abelforth, que Croyance est en fait le fils de ce dernier, et donc le neveu d'Albus. Une révélation satisfaisante, permettant au twist invraisemblable du précédent film de retomber sur ses pattes de manière plutôt habile sans altérer ce qu'on connaissait de l'histoire des Dumbledore évoquée dans Les Reliques de la Mort. Cela donne également une dimension encore plus tragique à leur histoire, Abelforth ayant eu une relation amoureuse à Godric's Hollow, apparemment le même été que celui durant lequel Albus et Gellert se sont rencontrés. Mais celle-ci n'a pas duré (pour une raison que je n'ai pas saisie au premier visionnage, peut-être à cause des événements tragiques ayant causé la mort d'Ariana justement), et la femme qu'Abelforth aimait est partie en étant enceinte de lui. C'est probablement elle que l'on découvre sur le navire faisant naufrage durant le flashback de Leta Lestrange dans Les Crimes de Grindelwald, se noyant en mer avec ce qu'elle croyait être son bébé. Mais celui-ci aura finalement survécu grâce au geste malencontreux de Leta (qui aura finalement tué son petit frère Lestrange), jusqu'à atterrir dans l'orphelinat des Fidèles de Salem à New York.

  Le père et le fils se retrouveront finalement à la fin du film, après que Croyance se soit retourné contre Grindelwald, l'ayant menacé après qu'il ait échoué à tuer Albus. Le mage noir lèvera sa baguette contre lui pour le tuer, et les deux frères Dumbledore pareront le sort l'un comme l'autre devant lui, conduisant à la destruction du Pacte de sang. Un geste fort qui symbolise quelque part leur réunion contre Gellert pour éviter qu'un autre membre de leur famille ne meurt à cause de lui après Ariana, qui était une Obscuriale comme Croyance. Après quoi, suite à la fuite de Gellert, Abelforth retrouvera son fils mourant, dévoré de l'intérieur par son Obscurus qui l'a laissé survivre bien plus longtemps qu'à l'accoutumé d'après Norbert, et le ramènera chez lui à la Tête de sanglier, où il restera probablement à son chevet jusqu'à sa mort. On ne devrait donc logiquement pas revoir le personnage incarné par Ezra Miller dans les deux dernières suites si elles voient bien le jour (espérons !), ce qui arrangera sans doute Warner, en passe de se séparer de lui (y compris pour son rôle de Flash chez DC après ses derniers méfaits ayant conduit à son arrestation...). Cela donne en tout cas une conclusion plus que tragique à son personnage et à celui d'Abelforth, qui non seulement a du se remettre du deuil de sa sœur, mais également de celui de son fils qu'il n'aura jamais pu élever. On comprend donc son air grincheux et totalement désabusé qui sera le sien jusqu'à HP7, bien qu'il saura malgré tout intervenir au bon moment lors de la bataille de Poudlard... Les scènes qu'il partage avec Albus dans ce film sont par ailleurs assez touchantes, notamment lorsqu'ils partagent un dîner ensemble, leur remémorant leur mère et leur sœur. Autre symbolique forte : Fumseck, qui était bien le phénix recueilli par Croyance, et qui restera auprès de lui jusqu'à sa mort avant qu'Albus ne le récupère. Il représentera l'héritage et le souvenir de Croyance (ou plutôt Aurélius), qui malgré sa mort aura permis à Dumbledore de se libérer de ses erreurs passées et de son amour aveugle pour Grindelwald qui l'avait détourné de sa famille.

  L'une des attentes de ce film était aussi, forcément, la prestation de Mads Mikkelsen en tant que nouveau Grindelwald. J'ai plutôt du mal à me prononcer là-dessus. J'aime bien sa version, et je le trouve convaincant dans le rôle, pas de soucis là-dessus. On ne peut cependant s'empêcher de le comparer à Johnny Depp et se demander ce que ça aurait donné s'il était resté dans la franchise. Disons que même si Mikkelsen apporte quelque chose de différent au personnage et est très convaincant dans son rôle de méchant, il manque un peu du charisme séducteur qui caractérisait la version de Depp, dans sa manière de manipuler les gens et d'haranguer les foules, qui était un vrai plus et rendait le personnage presque appréciable, jouant sur la confusion de ses intentions qui semblaient presque honorables si elles ne s'étaient pas accompagnées d'actions faisant froid dans le dos (le meurtre d'une famille entière à Paris notamment). Ici, la version Mikkelsen laisse moins de place au doute, et Grindelwald est davantage présenté comme un méchant extrémiste, nouant une profonde haine contre les Moldus qui se rapproche plus du "racisme" propre aux sorciers déjà développé dans HP, celui du sang.

  Je trouve également que le personnage se laisse un peu trop facilement avoir à la fin du film, essayant tout du long de trouver un moyen de se faire élire Mage suprême et usant finalement d'une vieille tradition consistant à se faire désigner par une créature magique (un qilin, créature asiatique). Mais pour cela, il tuera la bête récupérée aux dépens de Norbert au début du film avant de la ressusciter pour qu'elle se soumette à sa volonté. Mais il se fera avoir lorsque Norbert et ses alliés démontreront au cours de la cérémonie électorale que la créature est morte-vivante et amèneront sur les lieux sa jumelle que Norbert avait pu sauver à sa naissance. Celle-ci désignera Albus Dumbledore qui refusera néanmoins le pouvoir, avant de désigner la candidate brésilienne Vicencia Santos. Grindelwald se retrouvera alors impuissant et n'interviendra même pas pour se défendre, laissant éclater la vérité au grand jour et réduire son plan de conquête du pouvoir à néant. Un retournement de situation décevant de sa part et qui le décrédibilise un peu, d'autant qu'il aurait peut-être pu se faire élire d'une autre manière au lieu d'user de ce stratagème, alors qu'une grande partie de la communauté des sorciers semblait le soutenir. Suite à son échec, il sera finalement contraint de s'enfuir à nouveau, avant de revenir d'une autre manière dans le prochain film. Celui-ci se passant apparemment au début des années 30, il aura encore une quinzaine d'années devant lui pour mettre ses plans de conquête à exécution, avant que Dumbledore ne l'arrête définitivement...

  Comme prévu, ce film nous aura fait voyager dans le monde des sorciers bien plus que dans les précédents. On commence à avoir un aperçu planétaire de celui-ci, à l'image de l'élection du Mage suprême, diffusée si ce n'est "retransmise" dans les ministères de la Magie du monde entier à la fin du film (français, britannique, américain, allemand ou encore brésilien). Dès le début du film, on suit également Norbert en Chine lorsqu'il va à la rencontre de la femelle qilin qui sera tuée par Croyance et les disciples de Grindelwald, et donnera naissance aux jumeaux choisis pour l'élection. Parmi les nouveaux environnements, on découvre également le ministère de la Magie allemand, ainsi que sa prison pour sorciers dont j'ai oublié le nom (située sous la ville de Berlin), où sera emmené et enfermé Thésée par les partisans de Grindelwald, et où se rendra Norbert pour le délivrer d'une énorme manticore avec l'aide de Teddy le Niffleur et Pickett le Botruc.

  Pendant ce temps, le reste des alliés de Dumbledore assistera à la nomination de Grindelwald comme candidat au poste de Mage suprême, occupé alors par (non pas un Russe comme je l'avais mentionné à tort mais) le ministre de la Magie allemand Anton Vogel, influencé par Grindelwald pour organiser son élection. Si les relents de populisme lié à cette époque se font sentir, alors qu'au même moment, les nazis profitaient de la crise économique pour gagner en influence côté moldu, on regrette presque que les Moldus ne soient pas plus évoqués dans ce film, notamment dans cette séquence. Certes, les nazis ne sont sans doute pas encore au pouvoir (vu qu'ils y arriveront en 1933), mais il aurait été intéressant de faire un parallèle, en justifiant quelque part le populisme anti-moldu des sorciers allemands à cette époque par le populisme moldu lui-même, conduisant à la prochaine guerre mondiale. Mais le film ne s'est pas aventuré sur ce terrain malheureusement, rendant sa lecture un peu moins percutante que ne l'était le précédent film qui justifiait clairement les intentions de Grindelwald et sa montée en influence par la peur des sorciers de subir une nouvelle guerre des Moldus. On aurait pu ainsi croire à une fin plus sombre dans ce film, où à l'image d'Hitler en Allemagne, Grindelwald prenne le pouvoir chez les sorciers, et commence à entraîner ces derniers dans une guerre inévitable. Mais cela aurait été sans doute trop ambitieux et pas assez familial comme message, le bien devant tout de même triompher à la fin de chaque film de ce genre.

  Pour revenir aux nouveaux environnements, parlons enfin du Bhoutan, son village et son temple himalayen qui servira de théâtre à l'élection du Mage suprême et à l'affrontement final (mais pas définitif) entre Dumbledore et Grindelwald. Un environnement intéressant qui embellie plutôt bien le climax du film.

 

 

 

  Comme le précédent, ce film nous permet de retrouver quelques bribes de ce qu'on aimait dans la saga HP, que ce soit ses lieux ou ses objets. Mais l'intrigue reste assez détachée de l'œuvre d'origine, bien que le film revienne sur l'histoire et la famille d'un de ses personnages-phares. Ce qui fait des Animaux Fantastiques une saga avant tout spin-off et pas tellement prequelle (même si elle se passe avant), n'ayant que peu d'incidence sur Harry Potter. Une formule qui était intéressante au début, pour découvrir de nouveaux aspects du monde des sorciers autres que ceux qu'on connaissait dans Harry Potter, mais qui pourrait lasser à la longue, tant ce n'est pas aussi passionnant que ce que nous racontait HP finalement. Et ce ne sont pas les easter eggs et autres passages à Poudlard ou Pré-au-Lard qui suffiront à satisfaire les fans de la première heure je pense. Car aussi sympathiques soient-ils, ils font assez artificiels au milieu de l'intrigue, bien que le passage à la Tête de sanglier soit essentiel pour retrouver Abelforth et évoquer son passé et celui d'Albus. Mais ceux à Poudlard après une heure de film (comme dans le précédent) font vraiment forcés, toujours avec Hedwig's Theme qui nous réveille presque pour titiller notre nostalgie mais semble sortir de nulle part au milieu de la BO de James Newton Howard, qui est quand même assez différente de celle de Williams (lorgnant plus dans le style sur celles de Hooper et Desplat à la fin de la saga HP, logique puisque ces deux compositeurs travaillaient déjà avec David Yates). Au passage, j'ai trouvé sa BO assez en-deçà des deux précédentes, reprenant souvent ses thèmes sans en apporter de nouveaux (aucun que j'ai retenu en tout cas).

  L'école sert également de camp de base à la "première armée" de Dumbledore, qui avec McGonagall semblent être ses seuls professeurs d'ailleurs (aucun signe de Slughorn ou du supposé directeur de cette époque, à savoir Armando Dippet). La Grande Salle sert de base des opérations tandis que la Salle sur demande sert de point de rassemblement avant le départ au Bhoutan par Portoloin. Pourquoi pas, même si ça n'était pas nécessaire. On n'en voit finalement pas beaucoup plus par rapport aux bandes-annonces, ce qui nous maintient dans l'idée que ces scènes faisaient partie du cahier des charges visant à vendre le film et faire revenir en salle les amateurs d'Harry Potter. Une stratégie marketing assez hypocrite quand on y pense.

  Derniers easter eggs du film, malgré tout sympathiques, le plan pour infiltrer la cérémonie d'élection du Mage suprême au Bhoutan nous fait retrouver quelques objets bien connus de Poudlard ! En effet, afin de passer entre les mailles du filet tendu par les partisans de Grindelwald, Norbert et sa troupe utilisent plusieurs valises extensibles, répliques de celle de Norbert dans laquelle se trouve le qilin jumeau survivant, amenée finalement par Bunty (assistante de Norbert) au sommet du temple. Dans ces répliques se trouvent notamment le Vif d'or et les Cognards utilisés pour les matchs de Quidditch, ainsi que des livres scolaires cachant des Monstrueux Livres des Monstres, attaquant les partisans de Grindelwald. La séquence, assez comique, est alors accompagnée d'un extrait de thème du match de Quidditch dans HP1.
 
 
- Un film se concluant comme une fin de trilogie
 
  J'en terminerais en posant cette question : est-ce que ce film sera le dernier de cette saga spin-off débutée en 2016 ? Cela serait évidemment un terrible aveu d'échec, et même si David Yates a déclaré récemment que les 4e et 5e films étaient toujours dans les cordes, la fin de ce film et les difficultés que celui-ci a rencontrées depuis 2020 pourraient nous en faire douter... Car bien que la fin du film reste ouverte (en ce qui concerne le combat contre Grindelwald en tout cas, qui devrait se poursuivre logiquement jusqu'en 1945), elle est assez fermée sur un certain nombre de points (en tout cas beaucoup plus que le précédent qui se terminait sur un véritable cliffhanger). L'arc sur Croyance, qui était tout de même l'un des principaux personnages de cette trilogie désormais, semble terminé, tout ayant été révélé sur lui et sa mort semblant imminente. On a aussi une certaine conclusion des intrigues démarrées dans les films précédents, notamment en ce qui concerne Jacob et Queenie, qui se retrouvent finalement à la fin pour se marier, après que cette dernière les ait finalement rejoints alors qu'elle avait rallié Grindelwald à la fin du film précédent (un choix qu'elle a vite regretté mais qu'elle a du assumer pour éviter de se faire tuer). Et bien que certaines intrigues et certains personnages semblent avoir été assez bâclés au final (quasiment aucune conséquence de la mort de Leta Lestrange sur Norbert, son frère Thésée et Yusuf Kama qui a berné Grindelwald de façon un peu trop facile au passage), on a vraiment l'impression que quelque chose se termine pour les personnages, Norbert retrouvant même Tina qu'il avait un peu perdue de vue ces derniers temps. 

  Il est en tout cas certain que si suite il y a, ce sera pour partir sur autre chose, faire sans doute un saut dans le temps d'une dizaine d'années peut-être, et se retrouver directement à la fin du conflit Dumbledore/Grindelwald en pleine Seconde Guerre mondiale. Ce sera également l'occasion de retrouver des personnages connus comme Tom Jedusor, Nagini qu'on retrouvera après le second film, ou encore Hagrid. Je reviendrai très prochainement sur mes attentes concernant ces deux derniers films, mais ce qui est sûr s'ils sont toujours en projet, c'est qu'ils devront davantage faire le lien avec Harry Potter pour attirer le grand public, et être un peu plus ambitieux en termes d'intrigues. Warner a toutes les cartes en main pour réussir à terminer comme il se doit la saga, et j'ose espérer qu'ils le feront même si ce film bide au box-office mondial, recevant de plus en plus de critiques mitigées voire assassines, pas aidés non plus par les fans de Johnny Depp et certains extrémistes qui souhaiteraient même que J.K.Rowling soit écartée de sa propre franchise pour ses propos jugés transphobes...

  Après les polémiques et la pandémie de Covid ayant fortement impacté la production de ce troisième film, Warner va sans doute réfléchir à la suite à donner à celle-ci. Espérons juste qu'ils feront le bon choix pour lui donner une belle fin, sans quoi cette saga spin-off deviendra une simple trilogie et un beau gâchis.