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Act-HP14

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Création : 31/07/2012 à 06:11 Mise à jour : 24/04/2022 à 16:55

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12 articles taggés Fan-fiction

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L'odyssée de Patmol - Epilogue

 
L'odyssée de Patmol - Epilogue
 
 
  Et voici enfin la conclusion de ce grand voyage...
 
 
=> 7e partie à lire ici <=
 
 
  Quelques semaines s'étaient encore écoulées depuis ma dernière intrusion dans le château. Mon passage dans la tour de Gryffondor avait une nouvelle fois dû ameuter tout le château et alerter les professeurs, Dumbledore en tête. Malgré tout, le vieux directeur ne permettrait jamais aux Détraqueurs de pénétrer dans les murs de l'école. La sécurité avait néanmoins dû être encore plus renforcée depuis lors, c'était une certitude. Je ne pourrais donc y retourner, mais de toute façon, cela était peut-être devenu inutile.
  Peter avait quitté son jeune maître et s'était enfui. Impossible néanmoins de savoir s'il était toujours dans le château ou avait pris ses quartiers dans le parc. Moi, en tout cas, j'y étais définitivement retourné. Finis les prises de risque, je resterais désormais dans le parc, à la lisière de la Forêt interdite, et me contenterais de cet endroit pour voir si je ne trouverais pas un rat se promenant par là.
  Le printemps suivait son cours et la fin de l'année scolaire approchait. Même en journée, le parc était particulièrement calme. L'accès aux élèves avait encore dû y être restreint. La Forêt avait quant à elle retrouvé ses feuilles, ce qui me camouflait bien à la vue d'éventuels Détraqueurs (surtout la nuit). Le temps se faisait toujours aussi long, et je prenais malgré tout mon mal en patience. Dans la Forêt, j'étais devenu au fil du temps un chien de chasse redouté, à force d'aller débusquer des petits mammifères pour me nourrir. Mais cette réputation commençait à porter ses fruits, car j'avais de plus en plus de mal à trouver de quoi manger (les petits animaux étant davantage aux aguets)... Il était vraiment temps que l'année se termine. Dans le même temps, il était inconcevable qu'elle se termine sans avoir obtenu le moindre résultat !
  Depuis bien neuf mois maintenant, depuis mon évasion, je conservais mon objectif en tête. Trouver Peter, trouver Peter, trouver Peter... Depuis le début, cela était devenu une obsession. Et conserver mon apparence de chien, avec tout ce que cela impliquait, n'arrangeait certainement pas les choses... Ce n'était jamais très bon de conserver trop longtemps son apparence animale pour un Animagus. Au cours des siècles passés, certains sorciers avaient définitivement pris l'apparence d'un animal pour le reste de leur vie. Ceux qui essayaient de retrouver une apparence humaine après avoir vécu plusieurs années sous une apparence animale pouvaient garder des séquelles physiques ou psychiques, résultant de leur longue métamorphose. Ce devait sans doute être le cas de Peter, qui n'avait pas quitté son apparence de rat depuis qu'il s'était lâchement fait disparaître il y a douze ans en laissant un doigt derrière lui...
  Alors que je sillonnais la lisière de la Forêt à la recherche de petits animaux au cours d'un après-midi, j'aperçus Hagrid allant tenir compagnie et donner à manger à son hippogriffe, toujours fermement attaché par une chaîne au milieu de son potager. Le garde-chasse n'avait pas l'air d'avoir le moral. Tandis qu'il lui lançait des furets morts que l'imposante bête béquetait au vol, je distinguais quelques larmes qui semblaient couler dans sa barbe hirsute. Puis il restait assis aux côtés de la magnifique créature pendant qu'elle faisait la sieste en digérant son repas, et lui caressait les plumes.
  La dernière fois que Harry et ses amis étaient allés le voir en-dehors des cours, avant ma nouvelle intrusion ayant entraîné de nouvelles mesures de sécurité interdisant aux élèves à s'éloigner du château sans accompagnement, Hagrid avait laissé entendre que la bête allait être mise à mort pour mise en danger de la vie d'autrui. Chose qui par le passé avait même valu le renvoi de l'école à certains sorciers de renom... Toutefois, concernant Hagrid, il s'était agi d'autre chose.
  La peine du demi-géant semblait en tout cas immense. Hagrid était sans aucun doute l'un des plus grands passionnés des temps actuels en ce qui concerne les créatures magiques. Peut-être même le plus grand depuis un certain Norbert Dragonneau... Une comparaison qui le toucherait sans doute.
  Mais elle ne pourrait lui parvenir, malheureusement.
  Alors que je commençais à rebrousser chemin dans les bois, j'aperçus soudain au loin un petit rongeur se faufilant dans les hautes herbes. Commençant à me rapprocher en trottinant, je ne pus éviter une branche qui craqua sur mon passage et signifia ma position au rat que j'avais bien reconnu.
  Le parasite accentua sa course après m'avoir repéré, et continua de descendre le flanc du parc jusqu'au potager, alors qu'Hagrid, le c½ur brisé, regagnait sa cabane après un long moment passé aux côtés de son hippogriffe condamné. Le rongeur ne se fit pas prier pour s'agripper aux jambes énormes du garde-chasse, qui ne sentit sans doute rien du fait de l'épaisseur de son pantalon en peau de dragon, mais entendit ses petits couinements intempestifs.
- Tiens, mais ce ne serait pas Croûtard ? dit-il alors en prenant le rat dans ses énormes mains que celui-ci accueillit comme la providence. Tu sais que ton maître te cherche partout ? Allez viens, je vais te mettre à l'abri jusqu'à ce que Ron vienne te chercher.
  Rentrant dans sa cabane en compagnie du rat, je ne pus que le regarder faire, et n'avais plus qu'à attendre près de la cabane jusqu'à ce que son jeune maître vienne le récupérer.
  Cela arriva quelques jours plus tard. Malgré l'interdiction d'accès au parc, plusieurs élèves se firent entendre en haut du flanc, à la sortie du grand pont suspendu qui menait à la cour arrière du château. Attiré par ces éclats de voix semblant indiquer une dispute (une voix de fille avait semble-t-il traité quelqu'un de « sale petit cancrelat répugnant »), j'essayai de m'en approcher afin de découvrir de qui il s'agissait. Il semblait bien s'agir de la jeune fille accompagnant souvent mon filleul et le jeune Weasley, maîtresse du chat qui m'était venu en aide. Après avoir fait déguerpir un groupe d'élèves - de Serpentard, sans doute (l'un semblait avoir une tignasse blonde caractéristique des Malefoy, famille que je connaissais bien malheureusement de par sa trop grande proximité avec la mienne par le passé), le trio d'amis descendait à nouveau le parc afin d'aller rendre visite à ce cher Hagrid, sans doute pour le réconforter à l'imminence de l'exécution de sa bête.
  Le jeune Weasley allait enfin récupérer son rat. Je n'avais plus qu'à rester où j'étais et attendre que les trois amis remontent, et là, plus de cadeau ! Je ferais en sorte de ne pas le louper, quitte à me révéler à mon filleul et ses deux amis s'il le faut...
  Au cours de mon attente, un événement étrange se produisit néanmoins. Alors que j'avais vu Harry et ses deux amis descendre en direction de la cabane de Hagrid quelques instants plus tôt, je découvris à nouveau mon filleul, en compagnie de son amie, mais pas du jeune Weasley, descendre une nouvelle fois le flanc du parc jusqu'à la cabane de Hagrid. Désarçonné, je commençai à m'agiter. Où était passé le jeune Weasley ? Etait-il encore chez Hagrid ? Quelques instants s'écoulèrent de nouveau, et avant d'avoir eu le temps de redescendre moi aussi le flanc, toujours caché par les arbres, j'aperçus soudain Dumbledore et le ministre de la Magie en personne descendre l'allée menant à la cabane en contrebas, accompagnés d'une troisième personne munie d'une hache !
  Me réfugiant un peu plus précipitamment dans la végétation, je ne les quittai pas des yeux. Visiblement, ils venaient pour effectuer l'exécution de l'hippogriffe. N'ayant vue que sur l'entrée de la cabane là où je me trouvais, je ne vis cependant pas les trois compères en sortir... Je ne les avais quand même pas loupé ! Pourtant, la seconde vision d'Harry et de son amie redescendant le flanc quelques instants plus tôt me faisait douter.
  Finalement, avec soulagement, je les vis tous les trois remonter le flanc en passant tout près de la lisière, ce qui m'incita à mieux me cacher. Ne respectant alors pas le règlement, les trois amis avaient sûrement dû sortir à l'arrière de la cabane pour ne pas que Dumbledore et le ministre les voient. Le jeune Weasley avait bien récupéré Peter, qui se trouvait dans ses mains.
  Arrivant en haut de la colline, les trois compères s'arrêtèrent et, avec tristesse, regardèrent une dernière fois ce qui se tramait en contrebas. C'était l'occasion ou jamais. Peter semblait le sentir aussi. Sachant que j'étais dans les parages, prêt à passer à l'action, il se mit à se tortiller dans les mains de son maître, jusqu'à le mordre. Cela lui permit de s'extirper de son emprise et de se sauver à toutes jambes dans le parc. Désarçonné, le jeune Weasley se lança à sa poursuite, suivi par les deux autres.
  Bondissant de ma cachette, je me lançai à mon tour à leur poursuite. Visiblement, Peter se dirigeait vers le Saule cogneur. Ayant plongé sur lui après leur course-poursuite, le jeune Weasley avait réussi à le récupérer, pour un temps seulement... Il n'avait cependant pas réalisé devant quel arbre il se trouvait à présent. Harry et son amie, arrivés à sa hauteur, ne manquèrent pas de le lui faire remarquer, restant pour autant à distance tout en le mettant en garde. Mais ce n'était pas ce qui inquiétait le plus le jeune Weasley désormais. M'étant mis en évidence derrière mon filleul et son amie, quelque peu en hauteur sur un monceau de terre, celui-ci ne manqua pas de m'apercevoir en les regardant. Devenu aussi livide que son rat qui se tortillait toujours dans ses mains, il leva son bras tremblant et me pointa du doigt.
- Harry !... Hermione !... Sauvez-vous ! C'est le Sinistros, viiiiite !
  N'attendant plus un seul instant tandis que mon filleul et son amie se retournaient et me découvraient, je m'élançai et me ruai sur le jeune Weasley, plus déterminé que jamais. Après plus de neuf mois, la chasse au rat arrivait enfin à son terme.
 
 
FIN
 
 
 
  Vous l'aurez compris pour ceux qui auront lu cette fan-fiction, elle retrace le voyage entier effectué par Sirius Black suite à son évasion d'Azkaban, parallèlement à la troisième année d'Harry à Poudlard. J'ai choisi de raconter ce voyage à travers ses propres yeux, utilisant ainsi la première personne du singulier. Cela permet de mieux comprendre la psychologie de ce personnage ayant subi la pire injustice du monde des sorciers, et tentant de se venger du rat qui l'a conduit en prison... Au cours de ce récit, je me suis servi principalement du film (auquel je fais de nombreux clins d'oeil à travers ses scènes), mais aussi du livre, afin de conter ce voyage. Vous pourrez comparer cette fan-fiction avec le film du Prisonnier d'Azkaban, dont je me suis inspiré et qui est justement rediffusé ce dimanche soir sur TF1 !
 

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Tags : Fan-fiction, L'odyssée de Patmol, HP3, Vidéos, Diffusion TV
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#Posté le mercredi 03 août 2016 08:54

Modifié le vendredi 05 août 2016 10:34

L'odyssée de Patmol - 7ème partie

 
L'odyssée de Patmol - 7ème partie
 
 
=> 6e partie à lire ici <=
 
 
  L'hiver arrivait à grands pas et il me serait à présent très difficile de retenter ma chance pour débusquer Peter. Traumatisée par notre rencontre brutale, la Grosse Dame avait été remplacée de son antre menant à la salle commune de Gryffondor. Le Chevalier du Catogan, un pittoresque personnage qui s'amusait habituellement à aller importuner les autres portraits, particulièrement ceux occupés par la gente féminine qu'il s'évertuait à charmer de manière désuète, l'avait provisoirement remplacée à son poste, pendant que la Grosse Dame, en convalescence après son épreuve, était allée prendre ses quartiers dans l'antre de son amie Violette, occupant un portrait avoisinant.
  Quant à moi, il m'était apparu plus prudent d'aller m'installer dans la Forêt interdite suite à ce fiasco. Les mesures de sécurité avaient bien sûr été renforcées dans le château dès le soir d'Halloween où le portrait de la Grosse Dame avait été retrouvé déchiré, et j'avais pu me faufiler jusqu'au parc avant que son entrée principale ne soit verrouillée.
  Dans la forêt, je trouvai un endroit tranquille où m'installer. Celle-ci grouillait de petits animaux, que je fus contraint de chasser de temps à autre afin de remplir comme je pouvais mon estomac. La forêt, dont les feuillages étaient très denses, et le fait que j'aie repris mon apparence de chien, me camouflaient des Détraqueurs, qui surveillaient les contours du château ainsi que le parc de jour comme de nuit. Je restais néanmoins proche de sa lisière, qui donnait sur le parc en question où se trouvait la cabane de Hagrid. Je n'avais en effet pas envie de tomber sur des créatures magiques trop dangereuses dans la Forêt... Pour autant, même s'il ne s'agissait pas d'un centaure ou d'une acromentule (ces affreuses araignées géantes qu'Hagrid avait toujours eu en affection), une créature était bien présente dans le potager du garde-chasse, au milieu des citrouilles. Il s'agissait d'un magnifique hippogriffe, couché et attaché fermement par une chaîne entourant son cou plumé.
  Parfois, il m'était arrivé de voir Harry et ses amis descendre le parc afin d'aller rendre visite à Rubeus. Mon filleul et ses deux amis (le garçon roux propriétaire de Peter et la fille au chat persan) semblaient bien s'entendre avec lui. Par ailleurs, Hagrid devait avoir récupérer le poste de professeur de soins aux créatures magiques, car il arrivait que des groupes d'élèves le rejoignent à sa cabane pour qu'il leur fasse découvrir des créatures.
  Peu avant les vacances de Noël, je pus même assister à une séance auquel participaient mon filleul et ses camarades. La chance était avec moi ce jour-là, car Hagrid avait demandé à ses élèves d'amener avec eux leur animal de compagnie. Harry avait amené sa chouette des neiges, tandis que ses deux amis avaient amené Peter et le chat orange avec eux. Je remarquai que le chat semblait toujours à l'affût du moindre mouvement de Peter, attendant sans doute le moment où celui-ci aurait quitté les mains de son maître pour se jeter sur lui. Le jeune Weasley, quant à lui, essayait de rester le plus loin possible de la jeune fille et de son chat, tenant son rat fermement dans ses mains.
  Au bout d'un moment, celle-ci, qui tenait également son animal dans ses bras, le posa à terre afin qu'il retrouve sa liberté, pendant qu'Hagrid s'adressait aux élèves en leur présentant des Niffleurs. Je saisis une nouvelle fois l'occasion pour l'approcher. Me cachant dans les feuillages d'un buisson proche, j'attendis qu'il soit suffisamment proche pour qu'il remarque ma présence. Entendant un bruit provenant de là où je me trouvais, il fixa le buisson du regard en s'approchant lentement. C'est alors que je sortis du buisson, et lui fis signe de me suivre en le regardant, avant de m'éloigner un peu plus du groupe d'élèves où se trouvait sa maîtresse. D'abord méfiant, le félin regarda derrière lui, puis finit par me suivre, sa curiosité prenant finalement le dessus.
  Après être arrivé à ma hauteur, je tentai de communiquer avec lui. Lui montrant le groupe d'élèves au loin d'un signe de tête, et plus particulièrement l'endroit où se trouvait le jeune Weasley et son rat, je fis tout mon possible pour lui faire comprendre que j'essayais moi aussi de mettre la patte sur lui. Me regardant faire des cabrioles alors que je lui expliquais la situation, le chat m'observait bizarrement. Néanmoins, au bout d'un moment, je sentis dans son regard qu'il commençait à comprendre ce que je recherchais. Dans un langage que je parvins à décoder malgré moi, il me fit alors comprendre que depuis qu'il l'avait rencontré, il s'était toujours méfié de ce rat, ne le croyant pas authentique. Il avait en fait détecté qu'il ne s'agissait pas d'un vrai animal, mais bien d'autre chose qui se faisait passer pour lui. De par ses sens très développés, ce chat avait en quelque sorte deviné que ce rat était un Animagus, autrement dit un homme qui avait pris l'apparence d'un animal.
  Je lui fis alors remarquer que j'en étais un moi-même. D'un miaulement, il eut l'air de me faire comprendre qu'il s'en était douté, ayant trouvé mon comportement trop étrange pour ainsi l'aborder. Je lui fis enfin comprendre que j'avais besoin de lui, afin qu'il m'aide à retrouver ce rat.
  Une fois notre collaboration amorcée, étant enfin parvenu à rallier ce chat à ma cause, nous fîmes en sorte de nous retrouver dans le parc chaque fois qu'il le pouvait pour me donner des informations sur la « queue de ver » et sur le château, afin de savoir quel endroit serait le plus approprié pour m'y introduire de nouveau sans me faire repérer.
  Avec l'arrivée des premières chutes de neige, cependant, ces rencontres se feraient plus rares que je ne l'aurais espéré. Nous ne nous vîmes qu'une seule fois pendant les vacances de Noël. Harry et ses amis étaient en effet retournés à Pré-au-Lard, et j'en profitai pour retourner au château, ce qui me permit de retrouver le chat qui ne se risquerait de toute façon pas à se geler les coussinets pour venir me retrouver dans le parc.
  Il m'expliqua alors qu'il avait déjà maintes fois tenté de s'emparer du rat, mais que cela avait tendance à accentuer les tensions entre le propriétaire de celui-ci (c'est-à-dire le jeune Weasley) et sa maîtresse. Par ailleurs, le fait qu'il s'acharne ainsi sur Peter rendait celui-ci de plus en plus craintif, au point de se cacher dans le dortoir des garçons où dormaient mon filleul et son ami et de ne plus jamais le quitter. Je l'encourageai alors à tenter de nouveau sa chance, et s'il n'y parvenait pas, je lui demandai de m'apporter quelque chose qui me permettrait d'accéder directement au dortoir afin d'aller le chercher moi-même.
  Après les vacances, alors que la neige commençait à fondre et que le printemps approchait, c'est ainsi que je le retrouvai m'apportant une liste de mots de passe. Il avait de nouveau tenté de porter la patte sur Peter, mais malheureusement, le rat lui avait une nouvelle fois échappé. En plus de cela, on l'accusait à présent de l'avoir dévoré, Peter s'étant volatilisé après la course-poursuite dans le dortoir. Le jeune Weasley avait en effet découvert des traces de sang ainsi que quelques uns de ses poils sur son lit. Cela se confirma lorsque je surpris mon filleul et ses deux amis se chamaillant de vive voix à ce sujet alors qu'ils descendaient le flanc du parc, allant visiblement rendre visite à Hagrid.
  Je décidai de passer à l'action le soir-même. J'avais à présent à disposition une liste des mots de passe me permettant d'accéder à la salle commune de Gryffondor (je me demandais d'ailleurs quel avait pu être l'imprudent qui l'avait laissé ainsi à disposition) et il fallait que j'agisse au plus vite avant que ce rat ne prenne une initiative. Il n'avait de toute façon pas dû aller bien loin. Peut-être était-il même caché sous un meuble ou un lit à baldaquin. Peut-être avait-il même retrouvé les bras de son maître, là où il se trouvait finalement le plus en sécurité.
  Après déjà plusieurs mois à errer autour du château, il fallait de toute façon que j'atteigne enfin le but pour lequel je m'étais évadé d'Azkaban. Ma rédemption en dépendait. Et ma soif de vengeance aussi...
  La nuit venue, je m'introduisis donc de nouveau dans le château. Entrant par ses arrières, passant par la tour de l'horloge, je remontai les grands escaliers mouvants jusqu'au portrait de la Grosse Dame, où j'y retrouvai le fameux Chevalier du Catogan, faisant le beau sur son ridicule poney gris.
  Ayant repris mon apparence normale (ou du moins humaine, n'étant plus celle que j'arborais le plus depuis plusieurs mois), je me tins devant lui et sortis la liste de mots de passe de la semaine que m'avait donné le chat.
- Que voulez-vous, maraud ?! me demanda le chevalier de son ton orgueilleux, tout en se dandinant sur son poney, son épée à la main.
  Un à un, je lui récitai alors l'ensemble des mots de passe écrits à l'encre sur le morceau de parchemin que j'avais en main.
- Eh bien, vile guenille, je n'en attendais pas tant ! Entrez donc, que je ne vois plus votre accoutrement piteux !
  Faisant en sorte de ne pas prendre en compte ses remarques, je rentrai sans plus attendre dans la salle commune. Faisant le moins de bruit possible, je montai discrètement le petit escalier en colimaçon menant aux dortoirs, au fond de la salle. Ouvrant la première porte que je trouvais sur ma droite, je me faufilai à l'intérieur le plus discrètement possible, et sortis de son antre le couteau que j'avais toujours en ma possession.
  Ouvrant légèrement les rideaux de chacun des lits à baldaquin, je glissai ma tête à l'intérieur afin de voir qui s'y trouvait. Au bout d'un moment, je tombai sur Harry, qui semblait dormir profondément. Après l'avoir observé un instant, le plus près que j'avais pu jusqu'à présent, je poursuivis ma recherche.
  Le lit suivant était le bon. À l'intérieur, l'ami de mon filleul, le jeune Weasley, semblait lui aussi dormir paisiblement. M'introduisant à l'intérieur du lit à baldaquin, mon couteau dans la main droite, je me positionnai au-dessus de lui. Tandis que je commençai à remonter sa couverture le plus délicatement possible, afin de découvrir si le rat que je recherchais depuis tout ce temps se trouvait à l'intérieur, le jeune Weasley ouvrit soudain les yeux et se redressa brusquement dans ses draps, le regard rempli de terreur.
- AAAAAAAAAAAAAAARRRRRRRRRRRRRRGGGGGGGGGGGGGHHHHHHHHHH !!!! NOOOOOOOOOOOOOOOOOONNNNNNNNNN !!!
  Sautant du lit, aussi apeuré que lui, je me redirigeai précipitamment vers la sortie, claquant la porte du dortoir derrière moi. Tandis que l'alerte était une nouvelle fois donné, je courus le plus vite possible en reprenant mon apparence de chien, afin de retourner dans la Forêt.
  Cette intrusion était de nouveau un échec. Ce chat avait bien raison.
  Peter avait bel et bien disparu.
 
 
 
8e et dernière partie à paraître la semaine prochaine !...
 
 
Tags : Fan-fiction, L'odyssée de Patmol, HP3
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#Posté le dimanche 24 avril 2016 10:16

Modifié le jeudi 28 juillet 2016 08:22

L'odyssée de Patmol - 6ème partie

 
L'odyssée de Patmol - 6ème partie
 
 
  À l'occasion d'Halloween. Petites modifs et correction de fautes de frappe effectuées.
 
  
 => 5ème partie à lire ici <=
 
 
  Cela faisait quelques jours que j'étais arrivé à Poudlard et je n'avais toujours rien obtenu. Le chat orange sur lequel j'étais tombé à mon arrivée au château s'était sournoisement enfui avant que j'ai pu lui faire comprendre ce que je cherchais. Depuis, je ne l'avais plus revu, et ma patience commençait à avoir atteint ses limites. Je continuais de me cacher dans le passage secret de la Sorcière Borgne, attendant chaque jour une occasion pour passer à l'action et pénétrer le portrait de la Grosse Dame. Pour cela, j'essayais de repérer des élèves de Gryffondor afin qu'ils puissent me fournir un mot de passe. Bien sûr, il m'était néanmoins impossible d'aller à leur rencontre en allant directement jusqu'au portrait afin de l'obtenir auprès d'élèves si je n'étais pas sûr de pouvoir y passer ensuite. Le risque aurait été trop grand.
  Les vacances scolaires arrivaient à leur terme et je n'avais toujours rien sous la main pour tenter de pénétrer dans la salle commune. Il fallut attendre le dernier week-end pour enfin obtenir quelque chose. Ce week-end là, la plupart des collégiens avaient la possibilité d'aller à Pré-au-Lard pour la journée, afin d'aller y flâner, prendre une Biéraubeurre aux Trois Balais ou faire leurs emplettes à Honeydukes ou Zonko Farces & attrapes. Je serais donc beaucoup moins susceptible de me faire repérer par un élève dans la journée.
  Alors que je sortais de ma cachette que constituait le passage secret, je me glissai parmi les couloirs une nouvelle fois le plus prudemment possible. Ceux-ci étaient par chance complètement vides, à une exception près. Au rez-de-chaussée, je tombai sur deux personnes qui m'étaient particulièrement familières. Entendant leur voix approcher aux abords d'un couloir, à un angle de mur, je me cachai derrière une statue qui se trouvait là.
- Fascinant, ce strangulot, vous ne trouvez pas ?
- En effet, professeur.
- Alors, comment allez-vous, Harry ? Remis de votre expérience avec cet épouvantard ?
- Oui, monsieur, merci. J'aurais aimé accompagner mes amis Ron et Hermione à Pré-au-Lard, mais malheureusement le professeur McGonagall n'a pas accepté de signer mon formulaire d'autorisation...
- Je comprends votre déception. Moi-même, il m'est arrivé de ne pouvoir faire tout ce que je voulais avec mes amis quand j'étais plus jeune. Aller à Pré-au-Lard en faisait partie.
- Ah oui ?
- Bien sûr. Accompagnez-moi jusqu'au parc, si cela vous tente. Je n'ai aucune occupation pour le moment. Je pourrai vous raconter quelques anecdotes...
- Avec plaisir, professeur.
  Les voix s'éloignaient désormais après que Remus et mon filleul soient passés à proximité de l'endroit où je m'étais caché. Mon vieil ami avait déjà pris sous son aile mon jeune Harry. Cela ne m'étonnait pas de lui.
  J'aurais tellement aimé me dévoiler à eux. Malheureusement, le moment et l'endroit n'étaient plus opportuns pour le faire.
  Je poursuivis donc mon chemin, arpentant le château, toujours à la recherche d'indices qui seraient susceptibles de me fournir un mot de passe. C'est alors qu'au détour d'un couloir, je retombai sur le chat que je cherchais depuis mon arrivée. Avant qu'il ne détale une nouvelle fois, je me plaçai devant lui tandis qu'il faisait demi-tour. Celui-ci, qui essayait une nouvelle fois de m'éviter, sans doute par crainte, après m'avoir observé un instant, se dirigea dans l'autre direction au pas de course.
  S'ensuivit un jeu du chat et de la souris, bien que je prenne le rôle du chat et le chat celui du rat. Cette course-poursuite dans les couloirs du château dura plusieurs minutes, mais je dus me contraindre à laisser filer le chat une fois de plus, ne pouvant tenir la cadence en raison de son endurance.
  Furieux d'avoir encore raté une occasion de ratifier ce chat à ma cause, je retournai à ma cachette, attendant le soir et le retour des élèves au château afin de tenter ma chance à nouveau.
 
  Ce soir-là était en effet idéal pour tenter quelque chose. C'était celui du banquet d'Halloween. Tous les élèves de Poudlard seraient conviés dans la Grande Salle pour festoyer au milieu des citrouilles. Ayant de nouveau quitté ma cachette, je me faufilai derrière une armure jusque dans le hall d'entrée afin d'approcher au plus près possible les élèves. Je ne mis pas longtemps à reconnaître des élèves que j'avais déjà vu. Notamment mon filleul, privé de sortie à Pré-au-Lard, qui retrouvait ses amis pour le banquet. Ces derniers, le garçon roux propriétaire de Peter, et la jeune fille propriétaire du chat orange, étaient en train de se chamailler à leur sujet. Je devinai que les deux animaux étaient restés dans la salle commune d'après leur conversation. D'autres élèves de Gryffondor les rejoignaient. Se joignant à eux avant d'entrer dans la Grande Salle, un groupe de garçons ayant leur âge discutaient à voix haute. Deux d'entre eux, un métis et un de petite taille, étaient en train de sermonner un garçon joufflu qui avait l'air hébété.
- Voyons, Neville, tu ne te rappelles toujours plus du mot de passe ?
- Ça fait plus d'un mois que ce n'est plus Fortuna Major !
  La conversation était difficilement audible dans le brouhaha ambiant, et pourtant, un mot de passe venait de me parvenir aux oreilles. Enfin, j'en avais un en ma possession ! À cet instant, je ne réfléchis pas à deux fois avant de tenter ma chance. Tous les élèves de l'école étaient en train d'entrer dans la Grande Salle pour le festin d'Halloween. Je n'avais plus qu'à attendre qu'ils soient tous entrés avant de me diriger vers la salle commune de Gryffondor et le portrait de la Grosse Dame.
  Après avoir monté à la hâte les escaliers qui n'en font qu'à leur tête, déserts, j'arrivai devant le portrait qui servait de passage à l'entrée de la salle commune, s'ouvrant sur lui-même une fois le mot de passe fourni à la Grosse Dame peinte qui occupait son antre.
  Celle-ci, comme à son habitude depuis de nombreuses années maintenant, était en train de chantonner en se contemplant dans un miroir. Elle ne me remarqua pas dans un premier temps, ma taille de chien ne lui permettant pas de m'apercevoir. Je décidai alors de reprendre mon apparence humaine. Un écho se fit entendre autour de moi une fois que je me sois métamorphosé dans mon aspect originel. Il parvenait des autres portraits.
- Fortuna Major, dis-je, précipitamment.
  La Grosse Dame, devant moi, arrêta alors de chanter et détourna son regard du miroir. Écarquillant les yeux, surprise par mon apparence, elle me demanda d'une voix inquiète :
- Qui êtes-vous ?...
- Fortuna Major ! répétais-je, perdant peu à peu patience.
- Je... Je veux savoir qui vous êtes !... ordonna-t-elle, d'un ton craintif.
- Laissez-moi entrer, Grosse Dame, c'est une question de vie ou de mort. Fortuna Major ! lui sommais-je sans crier en m'approchant d'elle.
- Je ne vous laisserai pas entrer tant que vous ne me direz pas qui vous êtes !... s'exclama-t-elle en reculant de frayeur.
  C'en était trop. Je sortis un couteau que je conservais depuis quelques temps dans ma veste et le tendis vers elle.
- Laissez-moi entrer, c'est un ordre !
- À moi, à moi ! s'écria-t-elle alors. On m'agresse ! Sirius Black m'agresse !
  Cela devait cesser. Me laissant envahir par un excès de rage, je fendis trois coups de couteau dans le tableau, déchirant sa toile. S'enfuyant de frayeur dans les tableaux alentours, tandis que ces derniers laissaient échapper leur effroi, la Grosse Dame le quitta, laissant sa toile vide, désormais déchirée.
  C'était une catastrophe. Quittant les lieux tandis que les portraits sonnaient l'alerte, je partis au pas de course en reprenant mon apparence de chien. Décidément, ce rat serait bien compliqué à débusquer.
 
 
 => 7ème partie à lire ici <=
 
 
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#Posté le samedi 31 octobre 2015 13:26

Modifié le dimanche 24 avril 2016 10:36

L'odyssée de Patmol - 5ème partie

 
L'odyssée de Patmol - 5ème partie
 
 
   Je fais mon retour à l'occasion des vacances scolaires en vous postant enfin la suite et fin de ma fan-fiction débutée au début de l'année, qui suit l'odyssée d'un fameux chien que vous connaissez bien... ;) N'oubliez pas que vous pouvez relire les parties précédentes en cliquant sur le tag "fan-fiction" en bas de ce post !
 
 
 => 4ème partie à lire ici <=
 
 
  La cliente moldue qui m'avait découvert avait dû prévenir sa communauté de ma présence éphémère au village de Dufftown. Bien que je n'aurais rien eu à craindre de la part des autorités moldues, transformé en chien, l'arrivée probable d'Aurors ou de Détraqueurs dans le village quelques heures plus tard aurait considérablement augmenté les risques.
  Quoiqu'il en soit, je continuai mon petit périple à travers les Highlands jusqu'au château de Poudlard. Ma destination ne serait cependant pas le château en lui-même, dont la sécurité avait dû être renforcée (si le ministère avait permis qu'un Détraqueur fouille le train, pourquoi n'aurait-il pas posté quelques Détraqueurs autour de l'école ?), mais un autre village par lequel je pourrais accéder au château sans trop de danger.
  Pré-au-Lard disposait en effet de plusieurs passages secrets reliant celui-ci au château de Poudlard. James, Remus, cet infâme rat et moi les empruntions souvent durant notre scolarité (même si celui que nous empruntions le plus lors des nuits de pleine lune à partir de notre cinquième année était celui du Saule cogneur dans le parc du château, conduisant à la Cabane hurlante). Peu d'élèves connaissaient l'existence de ces passages, situés le plus souvent derrière les statues de l'école. Lorsque nous avions créé la carte du Maraudeur, nous avions établi et répertorié tous les passages conduisant en-dehors du château, tandis que la localisation de toutes les personnes présentes dans les couloirs nous permettait d'échapper à la vigilance des professeurs et des préfets. Je dois dire aujourd'hui que cette période (ma scolarité à Poudlard en compagnie de James et Remus) était sans nul doute la plus heureuse de ma vie. Quelles aventures nous vivions ensemble...
  Je ne mis pas longtemps à arriver à Pré-au-Lard. Comme je l'avais prévu, le village, entièrement composé de sorciers, était plus surveillé qu'à l'accoutumé. Je découvris que de nombreuses affiches avaient été accrochées sur les murs des maisons, mon visage étant associé au message « Avez-vous vu ce sorcier ? ». De plus, il me sembla apercevoir quelques Aurors, postés à proximité des pubs, et le froid glacial qui s'était déjà abattu sur le village en plein automne m'indiqua que les Détraqueurs devaient se trouver à proximité.
  Il fallait donc faire vite, afin de diminuer les risques. Je me dirigeai vers le passage qui me ferait gagner le plus rapidement Poudlard. Celui-ci se trouvait dans la boutique de bonbons Honeydukes. J'attendis que la nuit soit tombée pour entrer dans celle-ci. Après avoir trouvé un passage qui m'avait permis d'y entrer, je me dirigeai directement vers le sous-sol.
  Arrivé en bas, je me transformai afin de soulever la dalle qui cachait le passage secret. C'est alors que dans l'obscurité et sous le poids de l'effort, je fis un faux mouvement qui fit tomber une pile de journaux entassés dans un coin de la pièce. Poussant un juron qui ressemblait plus à un aboiement, j'essayai de trouver à tâtons une lampe à huile qui me permettrait d'y voir plus clair. Une fois que j'en eus atteint une, je l'allumai et découvris mon méfait. Je n'avais bien sûr pas de baguette, ce qui me contraignit à remettre tout en place manuellement si je ne voulais pas que mon passage ici soit remarqué.
  En remettant en place les journaux qui étaient étalés par terre, je me rendis compte qu'il s'agissait tous d'anciens numéros de La Gazette du Sorcier datant de ces jours derniers aux mois précédents. Je décidai alors de les feuilleter tout en les remettant à leur place.
  Je ne mis pas longtemps à retrouver l'article faisant état de mon passage dans le village de Dufftown. D'après ce que celui-ci mentionnait, la cliente moldue, après m'avoir découvert et alerté ses congénères, avait composé le numéro de téléphone établi par les autorités moldues afin de les alerter de ma présence. Le ministère s'en était bien sûr directement informé et avait envoyé sur place deux de ses agents afin d'interroger la pauvre femme. Avant de la quitter, ils en avaient profité pour lui soutirer quelques souvenirs, notamment celui de la scène où elle me découvrait à l'arrière de l'auberge, avant de lui faire subir un sortilège d'Amnésie effaçant celui-ci ainsi que leur rencontre.
  Je continuai à feuilleter les journaux.
  Ce que je redoutais s'était bien produit : avant la rentrée, le ministère avait envoyé un nombre assez conséquent de Détraqueurs afin de surveiller les alentours de Poudlard.
  Encore une série de journaux et je tombai sur une Une imposante montrant mon visage d'où émanait la folie juste avant mon incarcération il y a douze ans, titré « Evasion à Azkaban ».
  Certains journaux étaient plus anciens. Sur l'un d'entre eux qui datait de six mois, la une faisait état de mystérieuses attaques subies par des élèves de Poudlard durant l'année scolaire. Il s'avérait d'ailleurs que toutes les jeunes victimes étaient d'ascendance moldue. Durant mes dernières semaines passées à Azkaban, j'avais entendu dire, par le biais de rumeurs que l'on pouvait parfois entendre de cellules en cellules, qu'Hagrid, le célèbre garde-chasse de l'école, y avait été fait prisonnier pendant quelques jours. Ces deux affaires concordaient-elles, me demandais-je ? Bien qu'Hagrid, même quand il était au sein de l'Ordre, n'en ait jamais vraiment beaucoup révélé sur son passé et sur le fait qu'il n'était plus (officiellement) autorisé à exercer la magie depuis qu'il avait été renvoyé de Poudlard dans sa jeunesse, nous avions toujours su qu'il était associé à une vieille légende qui hantait toujours l'histoire de l'école, depuis qu'une « Sang-de-Bourbe », comme avaient coutume de les appeler mes parents, y avait été tuée une cinquantaine d'années plus tôt.
  Après avoir fini de remettre en place la pile de journaux, dont les plus anciens faisaient état de la mort de vieillesse du célèbre alchimiste Nicolas Flamel et de la destruction de la convoitée Pierre philosophale (ayant sans doute entraîné sa mort), je me glissai sans plus attendre à l'intérieur du passage secret, puis me retransformai en chien après m'être assuré d'avoir bien remis la dalle en place au-dessus de moi.
  Je ne mis pas longtemps à arriver à l'extrémité du passage secret le plus direct conduisant au château. Accédant à l'entrée de celui-ci, devant lequel s'élevait la statue de la Sorcière Borgne, je me cachai derrière cette dernière en faisant le moins de bruit possible, espérant ne pas être découvert par des élèves ou des professeurs, ou encore par ce bon vieux Rusard qui en septième année (nous semblait déjà vieux, mais là n'est pas la question) avait réussi à nous faucher la carte du Maraudeur. Il faut dire que le concierge cracmol de Poudlard était sans doute la pire personne dénuée de pouvoirs magiques que j'ai pu connaître dans ma vie (et dont - j'ai un peu honte de le dire aujourd'hui - chaque élève, moi compris, souhaitions secrètement la mort). Ceci étant, Rusard nous ayant confisqué notre carte malgré nous, le scélérat avait dû réussir à répertorier tous les passages secrets du château et devait à présent les connaître sur le bout des doigts.
  Heureusement, à ce moment-là, cette partie du château était vide. Je me précipitai donc dans les couloirs, rasant les murs afin de ne pas me faire repérer, me cachant derrière les statues ou les armures quand un groupe d'élèves passait à proximité. Étant devenu et resté un chien assez mince, ayant gardé la même épaisseur que celle qui m'avait permis de m'évader de prison, je pouvais me faufiler dans le recoins de chaque couloir de sorte à ce que je passe totalement inaperçu.
  Malheureusement, je me rendis vite compte que, si je n'avais pas oublié où se trouvait le portrait de la Grosse Dame permettant d'accéder à la salle commune de Gryffondor, y accéder relèverait néanmoins de l'exploit. Je ne disposais d'aucun mot de passe et même si j'en avais eu un en possession, il faudrait que celui-ci soit le bon, car la tentative devait être unique si je souhaitais m'introduire dans la salle commune le plus vite possible afin de récupérer Peter, sans que la Grosse Dame me renvoie.
  Par chance, je tombai ce jour-ci sur un chat qui allait prochainement m'être très utile. Il ne s'agissait heureusement pas de Miss Teigne. Ce chat-là, je l'avais déjà vu quelque part. Il s'agissait du chat orange que j'avais aperçu à la gare, à quelques centimètres de la « queue de ver », au sein du groupe qui accompagnait mon filleul jusqu'au train.
 
 
 => 6ème partie à lire ici <=
 
 
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#Posté le samedi 17 octobre 2015 13:23

Modifié le dimanche 24 avril 2016 10:39

L'odyssée de Patmol - 4ème partie

 
L'odyssée de Patmol - 4ème partie
 
 
=> 3ème partie à lire ici <=
 
 
  L'épisode du train ne m'avait pas rassuré. Le ministère ne s'était pas gêné pour permettre aux Détraqueurs de s'infiltrer jusque dans le Poudlard Express. Je ne serais à l'abri nulle part. Évidemment, ayant été le premier prisonnier à réussir à s'évader d'Azkaban, j'étais devenu l'ennemi public numéro 1 en quelques jours, et le sorcier le plus recherché de Grande-Bretagne depuis de nombreuses années. Sans compter que tout le monde de la magie était aux aguets pour me traquer, croyant que je ferais tout pour retrouver mon « maître » disparu, ou celui qui l'avait fait disparaître douze ans auparavant. Autrement dit mon filleul.
  J'avais été obligé de poursuivre ma route vers Poudlard à pied (enfin, à pattes). Le brouillard était de plus en plus présent en Écosse. Il n'était cependant plus que de cause naturelle... Le ministère, aveuglé par sa soif de remettre la main sur son prisonnier évadé, par tous les moyens nécessaires afin de ménager sa population, faisait tout pour favoriser l'augmentation du nombre déjà conséquent de Détraqueurs. Ces créatures démoniaques semblaient croître de jours en jours, à tel point qu'on pouvait se demander ce qu'il adviendrait si par malheur le ministère en perdait un jour le contrôle. Espérant que ce jour n'arriverait jamais, je faisais tout de mon côté pour les éviter, chassant de mon esprit l'idée-même de leur redoutable baiser qu'ils pourraient m'infliger si jamais ils me retrouvaient. Heureusement, me disais-je pour relativiser, c'est bien parce que je m'étais métamorphosé que les Détraqueurs n'avaient pu déceler ma présence lors de mon évasion. Il en serait de même tant que je ne redeviendrais pas un humain. Tant que je ne redeviendrais pas Sirius. Pour l'instant, Patmol devrait se suffire à lui-même.
  Cependant, il vint un moment où les puces (revenant de jours en jours, toujours plus nombreuses faute d'hygiène et du fait de mon voyage) me contraignirent à me transformer, du moins momentanément. Un jour, alors que je gagnai un village, j'eus la mégarde de me métamorphoser plus longtemps que prévu, appréciant de retrouver mon corps humain, débarrassé des puces mais surtout enfin libéré des affreuses pensées qu'infligeaient les Détraqueurs à mon esprit à Azkaban. Aussi, afin d'éviter de me nourrir à nouveau dans une écuelle, j'essayai de récupérer le reste d'un plat chaud laissé à l'abandon par un client moldu dans une auberge du village. Alors que je m'asseyais à l'arrière du restaurant après m'être retransformé afin d'apprécier comme il se doit les bienfaits du goût procuré par ces restes de plat chaud sur mes papilles humaines retrouvées (sensation qui aurait pu faire fuir n'importe quel Détraqueur si j'avais eu seulement ma baguette), une femme m'aperçut alors qu'elle faisait le tour de l'auberge.
- Eh, mais je vous connais ! s'écria-t-elle. Vous êtes le prisonnier évadé qu'ils nous montrent depuis des jours aux informations !
  Sans crier gare, la femme, sans doute effrayée par mon aspect miteux, mon uniforme en lambeaux, mes cheveux longs et sales et mes traits tirés assombris par l'obscurité, fit demi-tour et se précipita à l'intérieur du restaurant, allant alerter les autres Moldus.
  Jetant l'assiette devant moi, je pris mes jambes à mon cou, me métamorphosai en un clin d'½il et m'évaporai dans le brouillard des Highlands.
 
=> 5ème partie à lire ici <=
 
 
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#Posté le dimanche 10 mai 2015 08:50

Modifié le dimanche 24 avril 2016 10:40

L'odyssée de Patmol - 3ème partie

 
L'odyssée de Patmol - 3ème partie
 
 
   Le voyage continue...
 
  
=> 2e partie à lire ici <=
 
 
  J'avais réussi à monter dans le train à temps, l'interceptant au passage avant qu'il ne prenne trop de vitesse. Je me cachais à présent dans la soute à bagages, ayant trouvé un passage qui m'avait permis d'y entrer. Je ne pouvais risquer de retrouver Peter dans le train avec tous ces collégiens qui déambulaient dans les couloirs. Y trouver un chien de ma taille les auraient plus qu'interpellés. D'autant qu'à ma connaissance, je n'avais pas le souvenir que Poudlard accepte les chiens comme animaux de compagnie pour ses élèves. Les hiboux, les chouettes, les chats, les crapauds... les rats, étaient admis. Pas les chiens.
  Peter devait se languir d'avoir retrouver son jeune maître dans un compartiment du train après sa folle course. Néanmoins, m'apercevoir sur le quai de la gare n'avait pas dû lui procurer le plus grand bien. Il m'avait reconnu, c'était sûr. Il devait se faire du mouron, à présent... Après tant d'années paisibles, à profiter de sa vie de rat en se disant que celui qui aurait pu le livrer au ministère pour avoir provoqué la mort de son meilleur ami se trouvait à présent à sa place, dans une cellule d'Azkaban, retrouver l'énergumène en question qui avait cru pendant de nombreuses années qu'on pouvait lui faire confiance avant d'être trahi de la sorte ne devait pas le mettre à l'aise, c'est le moins qu'on puisse dire. À présent, il savait que ses chances de poursuivre cette vie seraient limitées. Peut-être qu'après toutes ces années, il avait dû ressasser cet épisode de nombreuses fois. Peut-être avait-il ressenti une once de culpabilité. De lâcheté, même, de se savoir sauf et en sécurité, tandis que deux de ses amis étaient mort ou en prison, après avoir fait porter le chapeau au deuxième... Ou pas. Je ne pouvais le dire.
  Mais dès l'arrivée du train à Pré-au-Lard, je ferai en sorte que ce rat ne voie plus le jour, avant même qu'il ne rentre une nouvelle fois dans le château. C'était suffisamment douloureux de penser qu'il se trouvait dans le train, sans aucun doute dans le même compartiment que mon filleul, sur les genoux ou dans la poche de son jeune maître. Mais après tout, s'il avait eu tant d'occasions de côtoyer Harry, peut-être l'aurait-il déjà tué s'il l'avait voulu... Non, quoiqu'il en soit, il ne pouvait pas rester auprès de lui sans que je n'intervienne. C'était ma mission, après tout, de le protéger de gens qui pourraient lui nuire, en tant que parrain.
  À mon arrivée à Poudlard, ma deuxième mission, qui serait en fait compatible avec la première, serait d'attirer Remus à moi, afin qu'il réalise par lui-même que le mensonge qu'on lui avait intégré dans le crâne sur cette affaire était en fait bien réel. Que deux de ses anciens amis étaient bien vivants. Que celui qu'il avait cru coupable était innocent et avait été accusé à tort. Que celui qui était bien coupable n'était pas mort, mais bien vivant au contraire (bien que porteur de neuf doigts seulement). La vérité rétablie, Remus se joindrait alors à moi, j'en étais sûr. Il était suffisamment intelligent pour savoir lequel des deux aurait raison.
  Je me demandais d'ailleurs quelle raison l'avait poussé à prendre le Poudlard Express. Dumbledore lui offrait-il un poste ? Peut-être celui de la Défense contre les Forces du Mal, me disais-je, ce poste était maudit depuis de nombreuses années. Cette offre d'emploi, en tous les cas, tombait à pic. J'aurais un allié - un ami - suffisamment important pour convaincre le ministère de mon innocence. Remus irait me livrer à Dumbledore, qui m'innocenterait coup sur coup. Dumbledore était encore assez influent aux yeux du ministère pour influer sur leur jugement. De plus, il me connaissait assez bien (depuis lors que nous avions intégré l'Ordre avec James, Remus et le rat) pour savoir que je n'étais pas un mauvais bougre (qui avait de plus toujours tout fait pour s'éloigner le plus possible de sa famille au « sang pur »).
  J'avais commencé à m'endormir, bercé par les vibrations du train qui poursuivait sa route vers le nord. J'avais dû m'assoupir pendant quelques heures (sans doute pendant les trois quarts du voyage), lorsque soudain, une vibration beaucoup plus forte que les autres me réveilla en sursaut. Le train s'arrêtait, je ne savais pour quelle raison. Étions-nous déjà arrivés ? Mon somme m'avait paru court. De plus, cela semblait trop violent comme arrêt pour être déjà arrivé à la gare de Pré-au-Lard. J'entendais le bruit sourd d'exclamations lancées par les collégiens dans les autres wagons. Le train s'était complètement arrêté, et je pouvais à présent entendre le brouhaha de conversations inquiètes, dans les compartiments voisins. Ceci n'était pas normal. C'est alors que tout à coup, suite à une autre forte vibration du train, le silence se fit.
  Le froid, ce froid irrésistible que je connaissais si bien, glaçant les artères et chaque goutte de sang coulant dans mes veines, était là, dans le train.
  Je ne pouvais rester ici. Ma vie en dépendait. Pris de panique, je fis en sorte de sortir du train le plus vite possible. Parvenant à me faufiler par une petite trappe conduisant au-dehors, je me glissai sous le train, me couchant le temps d'un instant. Je me trouvais sur un viaduc. Peu d'issues s'offraient à moi. Partir en sens inverse ou au-devant du train pour rejoindre son extrémité m'exposerait irrémédiablement au Détraqueur.
  Je n'avais pas le choix. Je pris le risque de m'élancer droit devant moi et de sauter du pont. Il y avait une infime chance que je ne m'écrase pas en contrebas. Cette chance était avec moi ce jour-là : effectuant un superbe plongeon, j'atterris dans la rivière qui passait en-dessous.
  Regagnant la surface après quelques efforts (le courant n'était pas très fort heureusement), je retrouvai la rive et m'éloignai rapidement du viaduc, me confondant dans la végétation environnante. Après avoir fait quelques pas, je me retournai pour observer le pont, tout en restant dissimulé dans l'ombre d'un arbre. J'apercevais le train dessus, toujours arrêté. Amplifiée par la nuit tombant précocement avec l'arrivée de sombres nuages, j'entrevis une petite lueur de lumière blanche à une de ses fenêtres. Un instant plus tard, le Détraqueur quittait le train, s'envolant parmi les nuages. Quelqu'un dans celui-ci avait dû faire apparaître un Patronus. Je pensai tout de suite à Remus.
  Une chose était sûre : le prendre comme professeur de Défense contre les Forces du Mal était une des meilleures choses qui puissent arriver à Poudlard. Pour ses élèves, comme pour Harry d'ailleurs.
 
 
=> 4e partie à lire ici <=
 
 
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#Posté le samedi 14 mars 2015 10:58

Modifié le dimanche 24 avril 2016 10:42

Sondage fan-fiction n°3

 
 
  Voici un petit sondage pour savoir si beaucoup d'entre vous avez lu le début de cette fan-fiction, n'ayant pas vu beaucoup de réactions la concernant.

  Je vous invite donc vivement à répondre à ce sondage afin que je me fasse une idée de son impact.

  Je vous remercie ! :)
 
 
 

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 Lien de ma fan-fiction ci-dessous (tag).
 
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#Posté le vendredi 13 février 2015 12:47

Modifié le mercredi 25 mars 2015 11:57

L'odyssée de Patmol - 2ème partie

 
L'odyssée de Patmol - 2ème partie
 
 
   Voici comme promis la deuxième partie de ma fan-fiction consacrée à ce fameux chien...
 
 
=> 1ère partie à lire ici <=
 
 
  Une semaine avait passé, et mon filleul et moi nous étions ratés de peu. J'avais échoué à la première partie de ma mission : à savoir le retrouver, le rencontrer et lui dire qui j'étais. Qui j'étais réellement. Pour lui comme pour moi. À ce moment, quittant son domicile familial pour je ne sais quelle raison, il ne savait peut-être pas quel sort le monde des sorciers m'avait réservé. Il m'aurait rencontré innocent. Ce ne serait peut-être plus le cas à présent. Étant monté dans le Magicobus pour rejoindre un quelconque endroit du monde de la magie (sans doute le Chaudron baveur ou le Chemin de Traverse), il aurait sans doute appris de sorciers peu avisés que son dangereux parrain était à sa recherche pour le tuer... Maintenant que le Seigneur des Ténèbres n'était plus là, je me demandais quelles sornettes pourrait-on bien lui raconter.
  Une chose était en tout cas sûre. Sans le rat, ce dernier n'aurait aucune chance de revenir. La plupart des Mangemorts avaient été arrêtés ou étaient morts. Le rat était sa dernière chance de retour. Sa seule et unique chance. Une raison de plus pour le tuer.
  Et à présent, je savais où le trouver. Un matin, alors que je m'éveillais dans ma cellule, j'avais découvert sa face de rat sur une photo dans un article de La Gazette du Sorcier que j'avais pu récupérer lors de la venue du ministre de la Magie, qui procédait à l'inspection annuelle de la prison, et que j'avais lu afin de m'informer un peu (et d'occuper mon esprit, par la même occasion). La « queue de ver » avait réussi à se faire adopter pendant douze ans par une vieille famille de sorciers, que je connaissais un peu de réputation comme étant peu fortunée et disposant d'un « attrait plus que poussé » pour les Moldus (c'était en tout cas ce que j'avais pu entendre dans ma famille lorsque j'étais plus jeune). Devenue famille nombreuse d'après ce que j'avais pu constater, le père de famille Weasley, un modeste employé du ministère de la Magie, avait réussi à emmener celle-ci en vacances en Egypte après avoir gagné un voyage par le biais d'un des nombreux concours de loterie proposé par le journal. C'est là que, dans les mains d'un de ses enfants, un petit roux aux nombreuses tâches de rousseur (comme le reste de la famille), je découvrais alors le rat, un minuscule doigt en moins à sa patte gauche.
  Arrivé à Londres deux jours après ma rencontre avec Harry, je savais où je devrais me rendre quelques jours plus tard. En attendant, il fallait que je me réfugie quelque part où je serais en sécurité. Pendant un moment, j'avais hésité à retourner dans la maison de mes parents. Ces derniers, que j'exécrais par-dessus tout en compagnie du reste de ma famille quand j'étais jeune, étaient tous les deux morts. J'avais appris il y a quelques années dans ma cellule que mon abominable mère était morte emportée par une maladie. Restée cloîtrée chez elle en compagnie de notre vieil elfe de maison qui la servait, elle n'avait sans aucun doute jamais daigné sortir de chez elle, y compris afin d'être hospitalisée à Ste Mangouste quand son état s'était aggravé, trop confiante dans les soins que lui prodiguait ce petit bougre de Kreattur. À tel point qu'elle s'était laissée mourir dans son lit, tel un débris. Je soupçonnais aussi qu'elle se soit laissée noyer dans son chagrin, après la mort de mon père et la disparition de mon frère Regulus, qu'elle estimait par-dessus tout (moi en premier), ainsi que la chute du Seigneur des Ténèbres qui s'était ensuivi de mon emprisonnement. Après mure réflexion, je décidai finalement de ne pas y retourner. Cette maison du squard Grimmaurd évoquait en moi trop de mauvais souvenirs. De plus, cette vermine de Kreattur (que je soupçonnais d'être encore en vie malgré son âge avancé) aurait été capable d'aller me dénoncer auprès d'autres sorciers en leur faisant part de ma présence dans la maison. Je ne pouvais donc prendre le risque d'y retourner. Mais ce jour viendrait certainement... J'étais à présent le propriétaire légitime de cette maison, et je serais contraint d'y retourner un jour ou l'autre, une fois qu'on m'aurait innocenté...
  J'étais donc resté à l'écart de cette maison, ainsi que de tout endroit un tant soit peu relié au monde de la magie. Me confondant parmi les Moldus dans une ville dont je connaissais les nombreux recoins, je fis en sorte de survivre comme je le pouvais (les refuges ne m'inspiraient guère, finalement), allant trouver de quoi manger, plongeant ma truffe dans les poubelles aux arrières des grands restaurants. Néanmoins, la fin de l'été approchait, et il faudrait que je gagne bientôt un endroit réputé pour être un point de liaison important du monde magique pour les sorciers de mon pays. Un endroit où bon nombre de familles se retrouvent chaque année pour dire au revoir à leurs enfants, partant à bord d'un célèbre train à vapeur du même type que ceux dont les Moldus se servaient il y a plusieurs décennies maintenant. Me rapprochant de cette fameuse gare à la veille de la fin des vacances scolaires, je savais bien sûr que le lendemain était le jour de la rentrée. Le premier jour de septembre, un bon millier de jeunes sorciers quitteraient ainsi leur foyer pour se rendre dans un immense château que je connaissais bien, dans le nord du pays. Pour cela, ils rejoindraient la voie 9 ¾, à la gare King's Cross. Harry se trouverait là, c'est certain. Le rat, et le jeune Weasley qui l'accompagnerait (devant également avoir l'âge de mon filleul), seraient là aussi.
  Arrivé tôt devant la gare (environ trois bonnes heures avant le départ du train), j'essayai de passer la barrière qui séparait les quais moldus de celui du Poudlard Express. La gare était déjà bondée à cette heure, mais je passais inaperçu parmi les nombreux Moldus déjà présents. Aucune famille de sorciers n'était encore arrivée, et c'était le moment idéal pour tenter un passage. Je me demandai alors si un Animagus métamorphosé pourrait le franchir. Je tentai le tout pour le tout. Me précipitant contre le mur de briques séparant les voies 9 et 10, je vidai mon esprit le temps d'un instant. Aucun choc ne survint. J'étais passé. Restant un moment derrière le mur, je glissai ma tête de côté afin de voir ce qui s'y trouvait. La locomotive noire et rouge était bien là, fulminant déjà. Le quai était vide, mais le conducteur astiquait celle-ci soigneusement. Derrière, une bonne demi-douzaine de wagons la suivait. Décidément, le train n'avait pas changé. Il était toujours aussi magique que la première et la dernière fois que je l'avais vu. J'aurais aimé redevenir un élève, le temps d'un jour. Ou d'une semaine. Reprendre ce train magnifique. Effectuer de nouveau une rentrée à Poudlard, en compagnie des autres élèves. Assister de nouveau à des cours, à l'école. Arpenter de nouveau le château. Mais James n'était plus là. Mon meilleur ami, celui avec qui j'avais fait les quatre cents coups au collège, serait absent. De même que Remus. Et le rat. Mais lui ne serait pas une grosse perte. Lui, en fait, n'aurait jamais dû exister. Ce n'était qu'un parasite, qui nous avait suivis durant toute notre scolarité. Avant de nous poignarder dans le dos, quelques années plus tard.
  J'oubliais également un détail. Rogue était maître des potions à présent. Ce petit alchimiste avait réussi à se dégoter un poste auprès de Dumbledore, qui l'avait innocenté, apparemment. Comment savoir si cette chauve-souris n'était pas toujours dans le mauvais camp ?
  Mon seul ami encore en vie était Remus. Je me demandais ce qu'il avait dû bien devenir, après tout ce temps. Il avait dû se sentir meurtri, le jour où il avait appris que ses trois plus fidèles amis avaient soit été tués, soit envoyé en prison. Mais il ne savait pas le pire. Comme tout le monde, il n'avait jamais entendu ma version lorsqu'on m'a envoyé à Azkaban. Celle qui insinuait que le rat était coupable, et qu'il s'était fait disparaître en se faisant couper un doigt. Non, comme tous les sorciers, il a cru ce que le ministère a cru bon de lui raconter, à savoir que c'était moi qui avait fait exploser Peter après avoir vendu James et Lily à Voldemort.
  Je m'étais caché non loin du train, derrière un mur un peu plus loin. Cela faisait quelques temps maintenant que je me trouvais là, et certains élèves ou familles de sorciers accompagnant leurs enfants commençaient à arriver.
  C'est alors que je le vis. Un sorcier un peu plus grand que les autres, venait d'arriver. Trois griffures, qui étaient en fait de fines cicatrices, lui parcouraient le visage. Portant sur lui une robe d'occasion, une vieille valise à la main, il n'était pas sous son plus beau jour. Pourtant, c'était bien lui.
  Remus, mon vieil ami, qui nous avait donné tant de fil à retordre avec James, se dirigeait vers le contrôleur, tenant un billet dans son autre main. Le compostant, il entra ensuite dans un wagon, comme si de rien était.
  Suscitant en moi une intense curiosité, j'entrepris de m'approcher du train. Mais d'autres familles arrivaient. Je devais rester prudent, bien qu'ici, les Détraqueurs ne risquaient pas de me débusquer.
  Il ne fallut pas longtemps pour que je le voie réapparaître. Harry, mon filleul, le fils de James et Lily, venait de passer la barrière, poussant un chariot dans lequel se trouvaient une valise et une cage dans laquelle dormait une magnifique chouette des neiges. Mais ce ne fut pas tellement ça qui attira mon attention. Apparemment, Harry s'était fait des amis en arrivant à Poudlard. Ce n'était pas surprenant. Il était actuellement le seul sorcier connu ayant survécu au Sortilège de la Mort. Pire, il avait réussi à débarrasser le monde des sorciers d'un des plus dangereux et puissants mages que celui-ci ait connu. Du moins pour un long moment. Seulement, je n'aurais pas pensé que l'un des amis qui l'accompagnerait à chaque rentrée durant toute sa scolarité serait le jeune Weasley que je recherchais depuis mon départ de la prison d'Azkaban, propriétaire du plus affreux des rats que j'aie jamais connu. Cette vision me traversa le corps et l'esprit tel un effroi. Peter se trouvait à un ou deux mètres seulement de mon filleul, du fils orphelin des deux amis qu'il avait trahis, et dont il avait provoqué la mort. Je compris alors que, même le Seigneur des Ténèbres et ses partisans absents, Harry ne pouvait être en sécurité. Pour le moment.
  Je devais agir. Restant discret, je ne pus m'empêcher de grogner, montrant les crocs. Même à plusieurs mètres de distance, le rat dans sa cage, sur le chariot du jeune Weasley, tourna la tête en un éclair, et me vit. Il m'avait reconnu. Sa réaction fut aussi vivace que n'importe lequel des rongeurs : effrayé, il se retourna dans sa cage et commença à ronger le verrou de cette dernière jusqu'à ce que la porte s'ouvre. Un instant plus tard, il s'échappait de sa prison dorée, sans même qu'Harry ni son jeune maître, ainsi qu'une jeune sorcière de leur âge qui les accompagnait (portant avec elle un chat orangé qui le fixait également du regard un instant auparavant) et le reste de la famille présente autour d'eux, s'en aperçoivent. Le rat décampa, s'enfuyant de terreur. Sans hésiter, je me ruai sur lui. L'occasion était trop bonne. Passant entre les colonnes de murs de briques, je poursuivis le rat qui avait gâché ma vie avec une hargne que je n'avais jamais à ce point ressenti. Tout le monde avait cru que j'avais tué Peter. Finalement, me disais-je avec une certaine et sombre ironie, je finirais par le tuer. Ainsi, une des allégations qui avaient été portées contre moi serait au moins devenue véridique.
  Le devançant d'un côté de mur tandis que lui passait de l'autre côté, je m'apprêtai à l'attraper par les crocs, commençant à ouvrir ma gueule. Quand, arrivé de l'autre côté, je ne le trouvai plus. Il avait disparu. Je me mis à renifler partout. Un peu plus loin, le quai 9 ¾, à côté du train, commençait à s'agiter. Celui-ci, commençant à fulminer de plus belle, ne devrait plus tarder à partir. Les futurs et anciens élèves de Poudlard avaient pratiquement tous gagné leur compartiment. Ça y est, j'avais récupéré sa trace. Je le sentais. Il se redirigeait vers le train, le plus discrètement possible. Il ne sentait plus ma présence. Tel un félin, je m'approchai très discrètement de ma proie : le rat.
  Je n'étais plus qu'à une dizaine de mètres de lui. Son heure allait sonner. Son châtiment allait arriver. Sa misérable vie ne serait plus que bouillie.
  C'est alors que, passant une dernière fois la tête pour le débusquer là où il se trouvait, je découvris la matrone de la grande famille de roux, mère du jeune Weasley, récupérant le rat qu'elle avait à l'évidence aperçu qui s'enfuyait, avant de partir à sa recherche sur tout le quai.
- Où étais-tu passé, Croûtard ? Vite, le train ne va pas tarder à s'en aller !
  Et elle se précipita vers le train qui laissait échapper ses premières volutes de fumée, allant rendre le rongeur à son jeune propriétaire. Onze heures sonnaient, et ma cible mouvante s'était envolée.
 
 
=> 3ème partie à lire ici <=
 
 
Tags : Fan-fiction, L'odyssée de Patmol, HP3
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#Posté le samedi 07 février 2015 10:31

Modifié le dimanche 24 avril 2016 10:43

L'odyssée de Patmol - 1ère partie

 
L'odyssée de Patmol - 1ère partie
 
 
  Comme prévu, je publie donc (l'intégralité de) la première partie de ma nouvelle fan-fiction consacrée à un personnage secondaire bien connu de la saga. Je ne vous en dévoile pas trop afin que vous conserviez l'effet de surprise (si vous n'avez pas déjà lu l'intro de ce récit publié tôt ce matin en guise d'accroche), et vous laisse découvrir sans plus tarder cette première partie en vous souhaitant bien sûr à tous une bonne lecture ! ;)
 
 
 
  J'atteignis enfin la côte. La mer était déchaînée et mon pelage en avait pris un coup... Mais je devais faire vite. Les gardiens devaient être à mes trousses à présent. Ces horribles créatures avaient dû déjà découvrir ma cellule vide. La mer avait eu au moins un avantage. Je ne sentais plus du tout les puces.
  Me secouant afin de me sécher, je regagnai le rivage, quittant la plage qui m'avait accueillie comme une vieille amie. Après plus de douze ans, je retrouvais enfin la terre ferme.
 
 
  J'arrivai enfin en ville. Cela faisait plus d'une semaine maintenant que je parcourais le pays, et Londres n'était plus très loin. Là-bas, je pourrais y trouver un refuge. Même les Moldus disposaient de bons refuges pour les chiens de mon espèce.
  Lors de mon voyage, épuisé après ma traversée, j'avais pu gagner deux ou trois fermes. Là, de braves Moldus avaient pu m'y nourrir, m'accueillant le temps d'une nuit ou deux. Leur nourriture pour chien n'avait pas très bon goût, mais mon estomac canin s'y habituerait très bien. La première ferme que je trouvai fut la meilleure, peut-être parce que ce fut celle où je me ressourçai le mieux. Je repartis comblé, remerciant d'une léchouille le couple de fermiers qui m'avait accueilli. Je ne pouvais m'absoudre à me métamorphoser tout de suite et à transplaner. Les Détraqueurs, qui planaient souvent dans les parages (assez discrètement pour que je ne les remarque pas cependant, moi ainsi que les Moldus), ainsi que les Aurors, l'auraient perçu, ayant doublé leurs équipes de recherche, sûrement sur ordre du ministère. Il y a des années, bien avant qu'on ne m'accuse injustement, j'avais appris que celui-ci rétablissait la Trace sur ses prisonniers. À raison, avais-je alors pensé. Plus maintenant. Arrivant à la deuxième ferme, j'avais pu, le soir-même à une fenêtre, apercevoir à la télévision (ce dont les Moldus se servent pour s'informer) mon propre visage... humain. Visage datant de douze ans du moins. Le ministère avait dû prévenir les autorités moldues qu'un dangereux criminel se trouvait en liberté. Cette alerte m'incita d'autant plus à ne pas me métamorphoser. Pas pour l'instant, en tout cas.
  Il commençait à faire nuit, et je me trouvais à présent dans la grande banlieue de Londres. Quelque part dans ces rues aux maisons identiques, se trouvait un jeune garçon que j'espérais apercevoir. Ce n'était pas la principale raison qui m'avait poussé à m'échapper, mais c'était une qui en valait la peine. Le jeune garçon en question, était celui dont on m'avait fait cadeau il y a treize ans maintenant. Celui dont le père et la mère, qui étaient mes plus proches amis, avaient fait de moi son parrain. En me liant à lui par ce contrat magique, ils m'avaient convié à veiller sur lui tout au long de sa vie. Pendant douze ans, je n'ai pu respecter la tâche qu'ils m'avaient confiée. Pire, on me prenait à présent pour l'homme qui les avait conduits à la mort. Il fallait que cela change. Dès ce soir, j'essaierais de commencer à faire ce qu'on m'avait demandé, à savoir veiller sur lui, à n'importe quel prix. Même si cela devait retarder la raison principale de mon évasion. Celle de retrouver le rat. Retrouver la « queue de ver ». Retrouver celui qui m'avait condamné à rester moisir dans une cellule pour le restant de mes jours. Retrouver le traître. Le retrouver et le tuer.
  J'étais arrivé à Little Whinging. Là, dans une de ces rues, mon filleul devait couler des jours heureux, chez son oncle et sa tante moldus. J'avais recueilli suffisamment d'informations pour savoir qu'il vivait là depuis le meurtre de ses parents, et y retournait le temps des vacances d'été, lorsqu'il n'était plus à Poudlard. Sa tante était en fait la s½ur moldue de sa mère. Lily n'en parlait pas beaucoup, mais elle vivait toujours là depuis une quinzaine d'années, dans cette petite ville aux quartiers pavillonnaires très ressemblants, avec son mari (un certain Dursley) et son fils. Celui-ci devait d'ailleurs avoir le même âge que Harry.
  Ma tâche était à présent de découvrir dans laquelle de ces rues se trouvait leur maison. Mission difficile. Dans cette ville où tout se ressemblait, mon flair ne m'aiderait pas. J'avais atteint un grand carrefour, qui devait mener aux nombreuses rues, quand tout d'un coup je sentis un froid glacial. Je me réfugiai alors dans l'un des buissons qui se trouvaient là, au bord de la route. Au-dessus de moi, c'est là que je les vis. Deux ou trois Détraqueurs, planant dans la nuit d'un air sinistre. Comment avaient-ils pu arriver jusqu'ici ? Je l'ignorais. Ça y est, ils étaient passés. Soulagé, je m'apprêtai à sortir de ma cachette de fortune. Quand soudain, je le vis.
  Arpentant le boulevard dépourvu de circulation, une grosse valise traînant derrière lui, un jeune garçon qui ne devait pas avoir plus de treize ans marchait à vive allure. Il avait des lunettes rondes sur le nez et des cheveux noirs partant en épis. C'était le portrait craché de son père. Le portrait de mon meilleur ami.
  Néanmoins, quelque chose me troublait. Son visage m'indiquait qu'il était furieux. Que faisait-il dans la rue, une grosse malle à la main, en pleine nuit ? Mon jeune filleul s'arrêta néanmoins au milieu de la route. Sa fureur passée, il semblait réfléchir où il pourrait aller en cette nuit d'été particulièrement sombre et humide. Compatissant, je me revoyais, à peine plus âgé que lui, quittant mon domicile familial, aussi furieux, me demandant où aller une grosse valise à la main. S'il savait que c'était son père qui m'avait recueilli à l'époque.
  Mon jeune Harry finit par s'asseoir au bord du trottoir. Mais tout à coup, le froid revenait. Aussi glacials qu'une gelée d'hiver, les Détraqueurs repassaient par là, refroidissant tout sur leur passage. Mon filleul les sentit lui aussi. Il eut soudain des frissons. Au-dessus de lui, un réverbère se mettait à clignoter. Derrière lui, une aire de jeux pour Moldus se mit à bouger. Il paraissait inquiet.
  C'est alors que, ces derniers partis, j'eus cette idée. Peut-être saugrenue me direz-vous. Je décidai de sortir de ma cachette. Peut-être pourrais-je le rassurer.
  Il se leva alors, et sortit sa baguette. Je voyais la terreur dans ses yeux. Stupidement, je me mis à aboyer, espérant peut-être le réconforter. Reculant de frayeur, il tomba à la renverse en heurtant le bord du trottoir.
  Un gigantesque bus à impériale de couleur violette apparut alors dans la rue, et s'arrêta devant lui. C'était raté pour les retrouvailles.
  Je fichai le camp avant qu'on ne m'aperçoive.
 
 
 
=> 2ème partie à lire ici <=
 
 
Tags : Fan-fiction, L'odyssée de Patmol, HP3
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#Posté le samedi 31 janvier 2015 10:35

Modifié le dimanche 24 avril 2016 10:44

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